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Les histoires font la loi
29 novembre 2011

When you're right you're right et quand c'est raté c'est raté.


Impromptu d'écriture à la volée : Comment progresse t'on en tant qu'auteur ? Comment jauge t on un texte ?
Foin de théorie, autant le faire dans le dur du job. C'est sans doute encore le meilleur moyen d'être honnête avec les plus novices.

La seule façon c'est de se relire et d'écouter dans ses tripes la vraie musique du texte, d'en goûter la saveur crue. Ce qu'Hemingway appelait le bullshit detector.
D'analyser ce qui s'est passé, pour ne pas recommencer.

Eh bien là, le bullshit detector de mon dernier post a la grosse aiguille dans le rouge. C'est long, c'est physiquement mal découpé sur la page, ça rame, bref c'est raté. Si si.

Si je compare au post de la veille j'en ai les dents qui crissent. La fluidité a disparu, la spontanéité s'est transformée en effets faciles, le propos reste confus.  Tout est un peu terne et forcé, bref ça sent la facilité jusqu'au fond des naseaux.

Sorry. Mais je m'en rends compte, je le dis, j'assume. Un bon point pour l'attitude. Ça me rappelle un entretien de Marcus Miller, qui est toujours un gars passionnant à écouter, quand il joue ou quand il parle. Un entretien dans lequel il se souvient que les plus belles pistes de jazz ont été enregistrées en live, en une fois, sans filet : 5 ou 6 bonhommes jouent ensemble, on enregistre et on n'y revient plus, couac ou pas couac.

Et qu'il lui est arrivé de jouer dans ces conditions, et de garder à vie sur un enregistrement un fa au lieu d'un mi.
Tout en l'oubliant, pour rester décontracté au prochain concert.

Alors respect aux auteurs qui travaillent sous la pression, aux éditorialistes qui doivent rendre leur copie chaque jour, aux comiques qui réécrivent leur texte 2 minutes avant l'antenne et après, plus de retouches, juste la leçon du cirque, l'expérience.

Demain je remettrai sur le métier. Pour aujourd'hui, voici le seul propos que j'aimerais partager.
Il faut rester humble.

L'écriture est toujours la plus forte.

 

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